Cette galerie d’images est l’histoire d’une rencontre.

D’un côté, les Anglais Julian et Patricia, navigateurs venus du Herefordshire et qui croisent dans les eaux de Nouvelle-Zélande depuis plus d’un an maintenant à bord de leur Allures 45.9 A Capella of Belfast. Nous les avions rencontrés fin 2019, alors qu’ils gagnaient les îles Samoa. Confinés dans les eaux néo-zélandaises, avec impossibilité de ramener A Capella à son port d’attache de Douvres, ils avaient joint les services commerciaux Allures pour savoir s’il était possible de mettre en vente leur Allures 45.9 à Auckland et de racheter le même modèle neuf, une fois revenus en Europe ! Puis, retenant finalement une autre option, ils ont choisi de sagement attendre mars 2021 et une opportunité de transport de A Capella par cargo vers l’Europe – ce qui a eu lieu fin mars.

De l’autre, le Français Gilles Martin-Raget, sommité internationale de la photographie de voile, installé à Marseille mais présent à Auckland pendant la 36e édition de l’America’s Cup et ses différents événements et épreuves préliminaires. Ainsi, entre l’ouverture officielle du village de la « Cup » le 14 décembre 2020 et la cérémonie de clôture qu’a représenté la soirée du America’s Cup Hall of Fame, tenue au Royal New Zealand Yacht Squadron à Auckland le 19 mars 2021, Gilles aura richement documenté cet événement et ses nombreux temps forts, sportifs comme événementiels. Le site internet de « GMR » permet d’apercevoir son niveau d’implication dans la couverture de cet événement majeur de la planète voile et plus généralement l’étendue de son talent de photographe de mer, voire même d’acquérir de superbes épreuves photographiques.

Et donc, la rencontre entre Julian, Patricia et Gilles a pu avoir lieu début mars 2021, autour de l’île Kawau : située dans le golfe d’Hauraki, à 40 km au nord d’Auckland, cette île a abrité des mines de cuivre entre 1844 et 1855, dont il reste notamment la fameuse Mansion House, la maison du gouverneur, visible plus bas. Mais elle est surtout connue pour ne comporter presque aucune route, d’où son surnom de l’île aux 100 pontons. Elle abrite une biodiversité rare, et dévoile des paysages insoupçonnés, évoquant parfois la Bretagne, parfois la Provence et parfois un îlot perdu en plein Pacifique, mais toujours un ailleurs assez surprenant pour les yeux européens. L’île Kawau a ainsi constitué un écrin de choix pour cette séance de photographies que nous vous invitons à découvrir ci-après.